Les Hauteurs du Mortainais
Le Mortainais est célèbre pour ses points de vue. L’envie de voir au loin, l’envie de dominer visuellement un territoire, ou bien, la nécessité stratégique de ce faire en temps de guerre, ont modelé notre façon d’appréhender le Mortainais.
Le premier point de vue devenu célèbre est lié à l’aspiration spirituelle. Il se trouve à la Montjoie, où les pèlerins marchant sur le chemin de Paris apercevaient le Mont pour la première fois. Il existe deux autres Montjoie dans les environs, l’un aux environs de Saint James, où passe le chemin des Bretons, et l’autre près de Saint Pois où passe le chemin des Anglais.
Les hauteurs sont des lieux stratégiques qui permettent de dominer donc de contrôler un territoire. Le château bâti sur son éperon rocheux est un lieu emblématique de Mortain. Il permettait de contrôler la voie de passage que devait constituer la vallée de la Cance. En août 1944, l’officier américain qui envoya ses soldats au sommet de la côte 314, voulait ainsi tenir la zone.
Au début du XXe siècle, le Maire de St Cyr du Bailleul, M Joseph Achard de la Vente, érigea à ses frais une tour sur le sommet des collines aux confins de Barenton et de St Georges de Rouelley. Tour désormais tombée en ruines, qui matérialisait l’attrait des hauteurs. De nos jours, les sommets du Mortainais nous offrent la possibilité de voir au loin, de nous situer par rapport à un territoire habituellement parcouru au niveau du sol. Il existe plusieurs points de vue dans le Mortainais, dont les plus connus sont :
La table d’orientation de Chaulieu
La table d’orientation de la Petite Chapelle
Le panorama de la Fosse Arthour
A ceux-ci s’ajoutent les panorama qui se trouvent autour de Sourdeval, sur les chemins de randonnée. Les dépliants de l’office du Tourisme en indiquent quatre autour de la Vallée de la Sée.
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