*Robert de Mortain, fondateur de la ville

Demi-frère de Guillaume le Conquérant par sa mère, le Comte Robert de Mortain (1030/32 – 1103) doit notamment sa fortune à sa participation dans les conquêtes de son demi-frère. C’est parce qu’il a la pleine confiance de ce dernier qu’il obtient la direction du comté de Mortain, zone stratégique pour les Normands puisque limitrophe du duché de Bretagne.

On retrouve les traces de Robert aujourd’hui encore dans l’architecture de la ville.

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Les Bâtisseurs

Voici une liste non exhaustive des grandes figures historiques qui ont doté le Mortainais de son patrimoine bâti. 

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En savoir plus : les Maisons Paysannes de France

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’architecture et le bâti traditionnels normands, n’hésitez pas à contacter directement l’association Maisons Paysannes de France. L’association, connue pour sa revue et ses stages, est une source incomparable de renseignements concernant les travaux sur le bâti ancien. Dans notre rubrique « Patrimoine bâti » les propriétaires de certaines maisons donnent  des renseignements sur l’essentage, ou la rénovation des colombages, par exemple.

Pour les contacter, utilisez le formulaire que vous trouverez sur leur site.

 

La carrière de granit de Mortain

Mortain a « sa » pierre, à savoir le grès très dur dans lequel sont bâtis de nombreux édifices, mais, connaissant les exploits extraordinaires des Normands comme bâtisseurs, on pouvait imaginer que le granit, lui, ait été  transporté d’ailleurs. La question se pose alors de savoir d’où venait le granit de la Collégiale et de l’Abbaye Blanche.

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Un pont médiéval à Mortain

Derrière l’Abbaye Blanche telle qu’elle se présente aujourd’hui, se trouve un pont sur la Cance qui serait le plus ancien de Mortain/Le Neufbourg.   Actuellement sans parapet maçonné – on imagine qu’il devait y en avoir un – il marque l’entrée historique de l’abbaye.

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Le Pont Bossard

Le Pont Bossard, qui relie Le Neubourg à Mortain sur la voie d’accès utilisée jusqu’en 1754, est certainement bien antérieur à 1696.

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Le Pont de l’Octroi

Tout en bas de la Rue du Moulin Foulier, le Pont de l’Octroi marquait l’entrée de la ville de Mortain. Il est situé sur l’ancienne route entre Mortain et Saint Hilaire, qui fut  remplacée en 1764.

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Les miséricordes de la Collégiale de Mortain

Installées dans le chœur de la Collégiale se trouvent des stalles, dont 24, très anciennes, sont classées au titre des monuments historiques. Celles-ci datent d’entre 1480 et 1519.

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La menuiserie de l’orgue de la Collégiale

Le buffet de l’orgue date d’environ 1730. Déjà, l’existence d’un orgue à la Collégiale est attestée autour de 1520.  Dans un article très documenté paru en 1942, le chanoine Yves Delaporte, qui était originaire de Mortain, fait allusion à plusieurs devis de réparation datant de cette période. Il n’a pas trouvé de document attestant de la confection de l’orgue actuel, qu’il a daté en le comparant à celui de l’église St Etienne de Caen. Buffet (c’est-à-dire la menuiserie) et tuyauterie (c’est-à-dire la partie musicale de l’instrument), sont de la même époque.

Le buffet est classé monument historique.

L’Hôtel de Lossendière

Sa façade arrière, visible à partir de la Place des Arcades, témoigne de son ancienneté, mais que savons-nous de son histoire ?   De ses mystères, de ses trésors cachés ? Levons un peu le voile….

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